lundi 28 janvier 2008

Galette des rois

Brigitte FERRARI, Maire – Adjoint délégué à la culture, Candidate dans le 2ème canton de Nice pour les élections cantonales sous l’étiquette Divers Droite – Entente républicaine, invite les habitants et les commerçants, à venir partager sa galette des rois,

Le MERCREDI 30 JANVIER,
à partir de 18h30,
au restaurant « le SEQUOÏA »
18, avenue Notre-Dame – 06000 Nice.

Contact/rens. : 06 23 19 31 24

dimanche 20 janvier 2008

Engagement en faveur des personnes en situation de handicap

Elue au Conseil général, je m’engage à continuer mon action en faveur des personnes en situation de handicap dans le département.

Je connais bien l’ensemble des institutions et associations qui œuvrent dans ce domaine. J’ai en effet eu par le passé à conduire et à mettre en œuvre la politique en leur faveur au sein des services d’un Conseil Général. Cette expérience m’a permis en tant que simple subdéléguée aux affaires européennes à la ville de Nice d’obtenir une subvention tant de la Commission européenne que du Conseil régional et d’organiser avec tous les acteurs institutionnels et les associations deux jours de colloques sur tous les aspects des actions qu’il convient de mettre en place pour permettre à ces personnes, quel que soient leur âge et leur forme de handicap, de mieux vivre au sein de la société.

Je m’engage donc à soutenir individuellement toutes les personnes dans leurs démarches pour la reconnaissance de leurs droits, à me battre aux côtés des associations du département et à proposer au Conseil Général toute mesure susceptible de les aider.

vendredi 18 janvier 2008

Le sport : une école de la vie et du bien-être

J’ai toujours été persuadée de la nécessité de pratiquer un, voire plusieurs sports. La sensation de se sentir bien dans son corps m’est aussi indispensable que d’avoir une activité intellectuelle. Je dois même dire que l’une compense l’autre et vice-versa. Malgré toutes mes activités, je parviens encore à faire du jogging régulièrement, plus épisodiquement à jouer au tennis, à nager ou à faire du ski.
J’ai toujours cru dans le rôle indispensable du sport dans l’éducation et l’intégration sociale. C’est un apprentissage de la discipline, de la maîtrise de soi, du respect des autres.
Je suis d’ailleurs depuis plusieurs années marraine d’une association sportive qui encadre des jeunes par l’apprentissage de la boxe chinoise. C’est un art que j’admire beaucoup et je n’ai donc pas hésité à apporter mon soutien à la création et au développement des Arcanes de Shaoling, qui intervient dans plusieurs quartiers niçois.

mardi 15 janvier 2008

Faut-il supprimer les départements ?

L’organisation administrative et territoriale française est complexe. Elle s’est développée depuis la Révolution autour d’un paradoxe qui garde toute son actualité : maintenir l’unité de l’Etat par une administration centrale forte et rapprocher les centres de décision au plus près des administrés. C’est ainsi que se sont superposés sur l’ensemble du territoire à la fois des services déconcentrés de l’Etat avec à leur tête les représentants du gouvernement que constituent les préfets, les recteurs, les trésoriers-payeurs-généraux et les collectivités territoriales décentralisées qui depuis 1986 comptent les communes, les départements et les régions, auxquelles il faut rajouter les établissements de coopération intercommunale que sont les communautés urbaines, les communautés d’agglomération, les communautés de communes.

Les inconvénients de cette complexité sont devenus encore plus criants du fait de la comparaison avec l’organisation des autres Etats membres de l’Union européenne. Ont été en particulier dénoncés la multitude de nos communes, ainsi que la faible importance de nos métropoles et de nos régions (En dehors de la région parisienne).
La décentralisation s’est faite en 1982 (acte I de la décentralisation), puis en 2003 (acte II de la décentralisation), sans que soit apportée de modification à la carte communale et sans qu’on ait véritablement trouvé de solution à la superposition des échelons de gestion des territoires. A l’affichage politique exprimé de conforter le niveau régional au détriment des départements, on a confirmé au contraire ces derniers en leurs transférant des responsabilités importantes.
Les départements issus de la Révolution sont ainsi aujourd’hui des collectivités territoriales avec des missions de gestion de services publics importants. Ils ont de plus une vocation reconnue en termes de solidarité rurale et de solidarité sociale. Prévoir tout simplement aujourd’hui, comme le fait la commission Attali, leur suppression parait pour le moins simpliste et prématurée. Cela parait d’évidence dans notre département où nous souffrons déjà trop de notre éloignement avec la capitale régionale. Qu’en sera-t-il demain si l’hypothèse proposée se réalisait ?

samedi 5 janvier 2008

Bio express

Je suis née, le 27 janvier 1955, à Metz, dans une famille de commerçants.
Diplômée de l'institut d'Etudes Politiques de Paris (I.E.P.), j'ai occupé la fonction de directeur adjoint aux Affaires Sociales pendant près de 10 ans dans un Conseil Général.
A mon arrivée à Nice, j'ai repris mes études de Droit et passé mon doctorat en Droit Public. Depuis, j'enseigne à la Faculté de Droit à Nice.
Parallèlement, je me suis très tôt, engagée dans des associations pour défendre la parité en politique et c'est ainsi, tout naturellement, que je me suis impliquée en 2001, et que j'ai été élue au Conseil Municipal de Nice.

Actuellement, je suis Maire-Adjoint de la Ville de Nice, déléguée à la Culture, à la Communication et aux Affaires Européennes, Conseiller Communautaire à la Communauté d'Agglomération Nice Côte d'Azur (CANCA), Vice-présidente de la Mission Locale communautaire pour l'emploi, et Présidente du Conseil de Quartier Rimiez Gairaut (Territoire des Trois collines)

N'hésitez pas à me joindre et me laisser un message : brigitte.ferrari@yahoo.fr

Conversation imaginaire avec Proust

Proust : Le principal trait de votre caractère.
Brigitte : La franchise et l'authenticité.

Proust : La qualité que vous désirez chez un homme.
Brigitte : L'intelligence.

Proust : La qualité que vous désirez chez une femme.
Brigitte : L'intelligence.

Proust : Ce que vous appréciez le plus chez vos amis.
Brigitte : La fidélité.

Proust : Votre principal défaut.
Brigitte : La franchise.

Proust : Votre occupation préférée.
Brigitte : Me promener dans la nature.

Proust : Votre rêve de bonheur.
Brigitte : Comme beaucoup, être entourée des miens et les savoir heureux.

Proust : Quel serait votre plus grand malheur ?
Brigitte : Je l'ai déjà vécu.

Proust : Ce que vous voudriez être.
Brigitte : Être moi-même dans toutes les circonstances.

Proust : Le pays où vous désireriez vivre.
Brigitte : J'y suis. Nice est un pays en soi, de par sa richesse historique, culturelle et bien sur son cadre exceptionnel, de plus elle est située tout proche de la Corse, île que j'affectionne aussi tout particulièrement.

Proust : La couleur que vous préférez.
Brigitte : Le rouge pour sa force et sa fougue et le noir pour sa sobriété, sa profondeur et son élégance.

Proust : La fleur que vous aimez.
Brigitte : Le mimosas.

Proust : L'oiseau que vous préférez.
Brigitte : L'aigle, la colombe et le rossignol, tous 3 hautement symboliques.

Proust : Vos auteurs favoris en prose.
Brigitte : Zola, Boris Vian, Gallo, Simone de Beauvoir.

Proust : Vos poètes préférés.
Brigitte : Arthur Rimbaud, Jacques Prévert.

Proust : Vos héros dans la fiction.
Brigitte : Lancelot, « just for one day ... We can be Heroes » David Bowie.

Proust : Vos héroïnes favorites dans la fiction.
Brigitte : Karen Blixen dans « Out of Africa ».

Proust : Vos compositeurs préférés.
Brigitte : Beethoven, Mozart, David Bowie ...

Proust : Vos peintres favoris.
Brigitte : Monet, Cézanne, Manet, l'impressionisme en général et Braque, Chagall, Bruegel. Et bien sûr, tous ceux que je vous invite à (re)découvrir : Théo Tobiasse, Renan Barrot, Denis Castellas, Grégory Forstner, Alun Williams, Martin Kasper, Axel Pahlavi.

Proust : Vos sculpteurs favoris.
Brigitte : Claudel, Rodin.

Proust : Vos architectes préférés.
Brigitte : Ricardo Bofill, Gaudi, Jean Nouvel.

Proust : Vos héros dans la vie réelle.
Brigitte : Jean Moulin, Gal de Gaulle.

Proust : Vos héroïnes dans l'histoire.
Brigitte : Jeanne d'Arc, Marie Curie.

Proust : Vos noms favoris.
Brigitte : Pierre, Carine.

Proust : Ce que vous détestez par-dessus tout.
Brigitte : Le mensonge.

Proust : Personnages historiques que vous méprisez le plus.
Brigitte : Louis XI ( pour entre autre ses cages en fer d'emprisonnement), Hitler et tous ceux qui l'ont suivi.

Proust : Le fait militaire que vous admirez le plus.
Brigitte : Aucun, « Que la victoire demeure avec ceux qui auront fait la guerre sans l'aimer! » - André Malraux.

Proust : La réforme que vous estimez le plus.
Brigitte : L'abolition de l'esclavage et de la peine de mort : signant la fin de la barbarie institutionnelle.

Proust : Le don de la nature que je voudriez avoir.
Brigitte : Artistique : Peindre ou jouer d'un instrument de musique.

Proust : Comment aimeriez-vous mourir.
Brigitte : Debout.

Proust : État présent de votre esprit.
Brigitte : Motivée par la résistance !

Proust : Faute qui vous inspire le plus d'indulgence.
Brigitte : La franchise.

Du 5 au 29 janvier 2008

Samedi 5 janvier : 20h - Concert lyrique à l'Opéra - "Airs et extraits symphoniques d'opéras" WAGNER
Mardi 15 janvier : 18h - Vernissage de l'exposition Verginie BROQUET - Galerie Renoir et Château
Jeudi 17 janvier : 18h - vernissage de l'exposition Sophie Menuet - Galerie des Ponchettes
Vendredi 18 janvier : 10h30 - Rentrée solennelle de l'institut de Droit de la Paix et du développement - Hôtel Westminster
Mardi 22 janvier : 18h - vernissage de l'exposition Anne Karthaus - Galerie Sainte Réparate
Samedi 26 janvier : 11h - Inauguration de la Place Arson.

Exposition : Plossu couleur Fresson

Jusqu’au 16 mars 2008, les Niçoises et Niçois peuvent découvrir l’exposition de Bernard PLOSSU au Théâtre de la Photographie et de l’Image. Cet artiste, reconnu au plan international pour son travail en noir et blanc nous fait découvrir pour la première fois en Europe, 130 photographies en couleur réalisées entre 1965 et 2005 au cours de ses voyages de part le monde (jungle du Chiapas au Mexique, Inde, Etats-Unis, Niger, Mali, Espagne). Outre sa qualité, l’exposition est intéressante par le procédé de tirage « FRESSON », qu’utilise Bernard PLOSSU, ces fabuleux tirages mates au charbon, connus dans le monde entier comme étant les seuls, dont les couleurs ne disparaitront jamais. Un magnifique voyage que je vous invite à parcourir dans notre ville…

Quel danger pour notre démocratie ?

L’assassinat de Benazir BHUTTO, ex-Premier ministre et leader de l’opposition pakistanaise, dans la banlieue d’Islamabad lors d’un attentat suicide qui a fait plus de 20 morts le 27 décembre dernier ne peut que nous horrifier. D’abord parce que de part le monde on continue d’assassiner pour accéder ou rester au pouvoir. Plus d’une douzaine de personnalités politiques de premier plan ont payé de leur vie leur engagement au cours des dix dernières années. Ensuite, parce que Benazir BHUTTO symbolisait le retour possible de la démocratie dans un pays où règne une dictature militaire avec tous les abus que cela engendre en termes d’atteintes aux droits, aux libertés et à l’intégrité des personnes.

En quoi et évènement peut-il nous inquiéter, nous qui sommes installés dans nos démocraties anciennes et pacifiées.
D’abord parce que l’histoire semble se répéter sans cesse et que l’on n’est nulle part à l’abri du retour de la barbarie, quelle qu’en soit la forme
Ensuite, parce que même en régime démocratique, « le moins mauvais de tous les régimes » comme le qualifiait Winston CHURCHILL, on peut connaître certaines dérives, qui peut ou prou sont susceptibles de nous amener vers de tels abus. Les « années noires » de l’Allemagne nazie restent à cet égard encore très présentes dans nos esprits (du moins il faut l’espérer).
Sans envisager le retour d’un tel schéma catastrophe, je reste persuadée qu’il est de notre devoir de citoyen de rester vigilant.


Je reste parfois stupéfaite du manque de réactions de nos concitoyens face à certaines évolutions de notre société, comme la concentration des médias, l’uniformisation du contenu de l’information, la médiatisation abusive de la vie politique, le fait majoritaire, la toute puissance de certains partis, le « politiquement correct », les atteintes au secret de l’instruction, au secret médical, à la vie privée…etc. Sans parler de la tendance à « l’Etat spectacle » que nous vivons aujourd’hui comme le dénonçait déjà Roger-Gérard SCHWATZENBERG dans son ouvrage.